A fin 2014, la surface forestière étrangère détenue ou louée par la Chine s'élevait à la bagatelle de 61 millions d'hectares (4 fois la couverture forestière de la France) pour une valeur approximative de 2 milliards de dollars US. Etant entendu que fin 2014, 167 entreprises chinoises le plus souvent privées détenaient des participations à des projets forestiers étrangers. La tendance est : 48% en propriété unique, 36% en joint venture et 16% par d'autres formes de coopération.
La plupart des investissements à l'étranger dans les domaines de la forêt ou de l'industrie du bois sont effectués par des entreprises du Heilongjiang, de la Mongolie Intérieure (région autonome), le Jilin, le Shandong et le Jiangsu, pour des investissements dans un total de 18 pays. EN 2014, environ 10 000 Chinois et 30 000 employés locaux travaillaient dans ce cadre en Europe, en Amérique du Nord, du Sud, en Océanie, Russie, Canada, Laos, Cambodge, Nouvelle-Zélande, Indonésie, RDC, Bénin, Guyane, Zambie, Bolivie, Georgie, Cameroun, Vietnam, Ethiopie et les îles Vierges britanniques. C'est la Russie qui a drainé le montant d'investissements le plus important, de l'ordre de 3 milliards de dollars US, soit 76% du montant total des investissements chinois à l'étrnager en matière de foresterie.